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Je me présente !

  • Photo du rédacteur: Lucile GROMEK
    Lucile GROMEK
  • 29 mai 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 janv.

Si vous arrivez jusqu'ici j'imagine que vous êtes curieux d'en savoir plus sur moi. Je vais donc chercher à vous décrire au mieux mon parcours et mes centres d'intérêt.


Je suis originaire du département de l'Isère en région Rhône-Alpes. J'ai toujours eu un intérêt pour les sciences et notamment la biologie durant ma scolarité. J'ai moi même consulté des ostéopathes durant mon enfance et c'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers ce métier qui a pour but d'aider et d'accompagner les autres.



J'ai commencé mes études d'ostéopathie en 2017 à l'ATSA Limonest (69). Je suis restée dans cet établissement jusqu'en 2021 lorsque les évènements autours des agréments d'école ont eu lieu. J'ai par la suite décidé d'assurer l'obtention de mon diplôme en poursuivant ma scolarité au COS de Strasbourg (67).


Lors de ma formation d'ostéopathe j'ai eu la chance d'avoir des professeurs passionnés par leur travail, nous donnant leur maximum pour nous enseigner les bases de l'anatomie, physiologie (fonctionnement du corps humain) et sémiologie (étude des signes des maladies). Je considère également avoir reçu un enseignement pratique de qualité, que de nombreuses heures de pratiques entre collègues nous ont permis de perfectionner. Selon moi, jouer le rôle de thérapeute mais aussi de celui qui est soigné nous permet de faire preuve d'encore plus d'empathie envers nos patients et de mieux savoir adapter nos techniques si besoin.

J'ai eu la chance de suivre une formation initiale au sein de deux écoles différentes, j'ai donc pu avoir plusieurs visions différentes de la pratique ostéopathique et de l'avenir de la profession. L'école de Strasbourg était riche d'expériences auprès des patients, que ce soit en stage ou à la clinique de l'école. Les professeurs encadrant ces heures de consultations étaient de tous horizons et ont enrichi mes connaissances et ont influencé ma manière actuelle de conceptualiser l'ostéopathie.



Durant mon cursus j'ai toujours été curieuse vis à vis de la critique de notre métier par certains professionnels, ne comprenant pas vraiment pourquoi les ostéopathes étaient en marge du système de santé. Certains de nos professeurs ostéopathes rejetaient en bloc les critiques négatives avec des arguments plus ou moins fondés, certains professeurs acceptaient un peu trop volontiers la critique négative qu'importe s'il elle était ou non fondée. Bien heureusement, nous avions aussi des professeurs qu'on pourrait décrire comme faisant partie d'un "juste milieu".

Pour information, les critiques récurrentes au sujet de la profession d'ostéopathe sont notamment : prétentions thérapeutiques démesurées (prétendre tout soigner), risque de dérives thérapeutiques (potentiel danger pour les patients), manque de remise en question au sein de la profession et manque d'actualisation des connaissances...

J'ai réalisé un mémoire de fin d'études sur le sujet des dysphonies post-thyroïdectomie (problème de voix suite à des opération de la thyroïde) période lors de laquelle j'ai lu de très nombreux articles scientifiques. Ceci m'a permis de mieux comprendre le fonctionnement de la recherche et les bases du raisonnement scientifique.



Après mon diplôme, j'ai persisté dans mon envie de comprendre les critiques faites envers ma profession car j'avais volonté de bien faire, dans l'intérêt des patients. J'ai également rencontré des difficultés lors de mes premiers mois de pratique, comme tout jeune praticien. J'ai alors compris que la formation après le diplôme était nécessaire.


Je me suis renseignée en lisant des publications sur les réseaux sociaux, en lisant des articles de blog, en lisant des articles scientifiques... J'ai compris que les critiques faites à notre profession n'étaient pas infondées. Heureusement les défauts pointés du doigt n'étaient pas irrémédiables. J'ai donc entrepris de me former dans les domaines où ma formation initiale avait laissé des lacunes. Cette démarche nécessite une auto-critique et beaucoup de remise en question ce qui peut tout d'abord sembler décourageant, ce qui ne m'a heureusement pas empêché de persister dans ce cheminement.


La sécurité des patients passe avant tout, une formation sur les maladies vasculaires mimant des douleurs musculaires ou articulaires m'a semblé être un premier pas vers une pratique plus sécuritaire. Les formations suivantes ont également été d'une grande aide pour ma pratique et je remercie les formateurs et vulgarisateurs pour leur travail de qualité. Je place également beaucoup d'espoir dans les formations que je suivrai à l'avenir.

Je tiens à préciser que je favoriserai toujours des formations EBP, à savoir Evidence Based Practice (Pratique Basée sur les Preuves). Je tiens à avoir une pratique qui reste en accord avec les données de la science. Malgré les quelques défauts de cette dernière, c'est la méthode de recherche la plus valable que nous ayons aujourd'hui.


Savoir aujourd'hui que beaucoup d'enseignements et de pratiques que j'ai reçus durant ma formation initiale étaient basés sur des informations fausses ou erronées me préoccupe.


Ces informations peuvent pourtant rentrer en contradiction avec les traitements médicaux recommandés, faire persister le brouillard autour de la compréhension de la douleur auprès des patients et entraver le bon rétablissement de ceux-ci.


Je parle ici de mon propre cursus car mon but n'est pas de montrer du doigt mes collègues.

Mais sachez que la formation initiale que j'ai suivie est loin d'être une exception en France.



Aujourd'hui je me sens beaucoup plus sereine dans ma pratique ostéopathique et dans mon rôle au sein, ou plutôt adjacent, au système de santé. Je comprends mieux l'intérêt que les ostéopathes ont à jouer pour le système de soin et les patients. Mieux connaitre ses forces permet de mieux prendre en charge, mais connaitre ses faiblesses le permet également !


Je suis passionnée par la prise en charge de la douleur depuis de nombreuses années. Mon envie sincère de m'occuper au mieux des personnes me pousse à me former régulièrement dans des domaines variés et pertinents pour la bonne prise en charge de mes patients. Je suis également passionnée par la santé en général, ce qui me pousse à m'informer sur de nombreux domaines. Je cherche à prodiguer les meilleurs conseils à mes patients. Mieux comprendre le travail de mes collègues professionnels de santé fait partie des compétences qui me permettent de travailler en collaboration pluridisciplinaire pour une meilleure prise en charge des patients.


Le rôle d'un ostéopathe est non seulement de prodiguer des soins pour soulager des patients, mais il est même en premier lieu tenu de s'assurer que le patient qui se trouve devant lui consulte au bon endroit. Vérifier que la personne qui se tient devant moi ne nécessite pas une consultation médicale est une de mes priorités en consultation, avant même d'envisager une prise en charge ostéopathique.

Une des clefs de ce rôle de triage sont les compétences acquises au cours des formations initiales et continues, l'autre clef de ce rôle si important est tout simplement : Prendre le temps de rechercher les signes et symptômes de maladies. Cela parait évident pourtant pas suffisamment mis en œuvre par les professionnels.

Une fois tout risque écarté, le rôle de l'ostéopathe est de collaborer au mieux avec le patient, en lui prodiguant un lieu sécuritaire où s'exprimer, une oreille attentive, comprendre sa plainte et trouver avec lui les meilleures méthodes pour lui permettre de moins souffrir et d'atteindre ses objectifs de santé.


La prise en charge de la douleur peut concerner toute sorte de population. Mais j'ai un attrait particulier pour la prise en charge des sportifs car j'ai moi même pu pratiquer de nombreuses activités sportives durant ma vie : danse, équitation, tennis, karaté, natation, badminton, escalade, randonnée, tir-à-l'arc, yoga, streetworkout/musculation, course à pieds et j'en passe. Je pense que ma curiosité, qu'elle soit dans le domaine du sport ou des arts (musique, dessin, peinture, modelage, jeux vidéos, films, séries...) mais aussi dans le domaine de la santé ou de la science en général, m'a toujours servie et je continuerai bien sûr d'en faire preuve autant que possible.

Je travaille également depuis 2022 en collaboration avec le club de Tennis de table de Bourgoin-Jallieu et je reste ouverte à d'éventuelles autres propositions de collaboration.



Malgré mon attrait pour la population des sportifs, j'accueille au sein de mon cabinet tous types de personnes.

Je vous reçois sur RDV tout au long de la semaine au 10 Rue de l'Escot à Bourgoin-Jallieu, en plein centre ville, juste derrière le musée du textile de Bourgoin-Jallieu et non loin du Basic fit de l'esplanade de la Folatière.



Sentez-vous libres de me questionner avant de prendre rendez-vous au cabinet si vous n'êtes pas sûrs de vous adresser au bon endroit.


Merci de m'avoir lue et prenez soin de vous !

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